L’accès aux semences dans l’environnement agricole
africain reste un défi (petits agriculteurs) malgré
les nombreux efforts déployés pour résoudre le
problème. Les systèmes de semences en Afrique sont
considérés comme étant constitués de deux parties :
un système formel et un système de semences géré
par l’agriculteur (appelé aussi système de semence
informel). Le développement de nouvelles variétés de
plantes exige des investissements sur le long terme,
et les droits des obtenteurs sont considérés comme
essentiels pour encourager les investissements pour
la sélection des plantes. La société en général, et les
agriculteurs en particulier, bénéficient des droits des
obtenteurs en utilisant un large éventail de nouvelles
variétés améliorées qui sont résistantes aux facteurs
agressifs environnementaux (par exemple, la sécheresse,
la salinité, les maladies) et/ou augmente la productivité
des plantes. Par ailleurs, les droits des agriculteurs1
sont compris comme le droit de conserver, d’utiliser,
d’échanger et de vendre des semences/du matériel de
multiplication conservés à la ferme. La question de savoir
si les droits des obtenteurs et les droits des agriculteurs
sont en conflit ou complémentaires fait l’objet d’un débat
continu et dépend en fin de compte des dispositions de
la législation nationale.
